Atelier “C’est l’intention qui compte”, le débrief

Alors que toute la capitale se précipite dans les parcs pour profiter du premier week-end estival, une poignée de scénaristes se retrouvent dans la fraîcheur d’une salle de travail de l’est parisien. Le sujet du jour : les intentions.

Forte de son expérience de script-doctor et lectrice, Laetitia Kugler a lu bon nombre de notes d’intention. Elle nous explique à quel point il lui est primordial de connaitre les intentions d’un auteur quand il s’agit de juger son projet avant l’attribution d’une aide, ou de l’aider dans son écriture.

On entame par quelques règles générales : Ecrit à la première personne, la note d‘intention est un document personnelle, forcément subjectif. Elle raconte la relation entre un auteur et son projet, elle exige une implication forte tout comme une distance et une lucidité.

Laetitia Kugler

L’important est d’être honnête, d’assumer ses choix.

Au fur et à mesure de la journée, la note d’intention livre ses secrets. Loin d’être un document contraint, régi par des règles arbitraires et contradictoires, c’est un espace d’expression et de libertés dont chaque scénariste doit pouvoir s’emparer. C’est la vision d’un auteur que le lecteur veut découvrir.

Dans la seconde partie de l’atelier, Laetitia analyse les notes d’intention envoyées en amont par les participants. Tous ensembles, on discute et on débat. Ces retours sont l’occasion de parler des scénarios, car la note d’intention est intrinsèquement liée à l’écriture. D’ailleurs Laetitia nous conseille de commencer l’écriture de la note dès les premières ébauches du pitch.

18h, fin de l’atelier. Nous repartons motivés, équipés pour écrire notre prochaine note, et toutes les suivantes.

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