Découvrez « L’interview post-it® » de Sabrina B.Karine et Léo Karmann, co-scénaristes du premier long-métrage « La dernière vie de Simon », réalisé par Léo Karmann.
Pour rappel, le concept est simple : trois questions rapides posées aux intervenants des Masterclass organisées par Séquences7, afin de revenir sur des sujets abordés durant ces dernières.
Les questions ont été posées et les propos recueillis, par Alban Ravassard, président de Séquences7.
Sabrina B.Karine est scénariste. Elle a travaillé pour le cinéma et a notamment co-signé le scénario du long-métrage « Les Innocentes » avec Alice Vial, réalisé par Anne Fontaine, qui fut nommé au César du Meilleur Scénario Original. Elle a aussi oeuvré en télévision dans l’équipe d’écriture de « Fais pas-ci, Fais pas ça » et « Dix pour cent« . Elle est membre du collectif de scénaristes Les Indélébiles et a co-fondé La Scénaristerie avec Léo Karmann.
Léo Karmann est scénariste et réalisateur. Il a d’abord travaillé comme assistant-réalisateur pendant plusieurs années sur de nombreux tournages cinéma et télévision. Membre du collectif des Indélébiles depuis sa création, il commence une étroite collaboration artistique avec Sabrina B. Karine, avec qui il écrit notamment son premier long métrage, La dernière vie de Simon (sélectionné au Forum des Auteurs de Valence en 2014 et produit par Geko Films) et co-fonde La Scénaristerie.
1 / « La dernière vie de Simon » est un film fantastique dont le personnage principal est un enfant doté d’un pouvoir surnaturel. Du fait du genre du film, quelles difficultés avez-vous rencontré pour trouver un producteur ?
Il nous a été très difficile de trouver un producteur. De manière générale, le film s’est monté sur des coups de coeur. C’était le seul moyen possible de le financer. Sinon, qui voudrait d’un premier film fantastique, drame, sans tête d’affiche ? Notre seule et unique arme était le scénario.
2 / Sabrina, co-scénariste du film était présente sur le plateau durant la majorité du tournage, ce qui est relativement rare pour être souligné. Pourquoi ce choix et quels avantages en avez-vous chacun retirés ?
Ça s’est fait extrêmement naturellement. Nous avons créé cette histoire ensemble, pourquoi donc exclure la co-scénariste au moment de la faire vivre ? La présence du ou de la scénariste sur le plateau est un confort génial : quoi qu’il se passe, elle était là pour être la garante de l’intégrité du scénario, et avait une voix et un avis sur les décisions de coupe de scène ou de modification de texte inhérentes au tournage. Faire un film est un travail d’équipe, du début à la fin.
3 / Quels conseils donneriez-vous à un auteur se lançant dans l’écriture d’un premier long-métrage ?
Écrivez le film dont vous rêvez et accrochez-vous. Vous ne serez jamais aussi endurant que sur un projet qui vous définit.