Les créateurs de Baron Noir évoquent la fiction politique avec Séquences 7

En cette année d’élections (présidentielle et législatives) et à une époque où les fictions politiques se multiplient (House of Cards, Madam Secretary, après Borgen et A la Maison Blanche), Séquences 7 a organisé, mercredi 22 février, une rencontre plus que d’actualité, avec les créateurs de la série de Canal + BARON NOIR, JEAN-BAPTISTE DELAFON et ERIC BENZEKRI (PHOTO LAURENT STINUS).

Au cours de cette soirée, les deux invités sont revenus sur la naissance de leur projet (qui est né après le développement avorté d’une première série, La Présidentielle) mais aussi sur la façon dont ils collaborent ensemble.

Volubiles et généreux, les deux hommes ont donné quelques clefs de leur processus de travail, assez organique. Adeptes de l’écriture d’épisodes en passant seulement par deux étapes (fil à fil puis version dialoguée), ces amoureux de la punchline ont notamment expliqué qu’ils s’attelaient à chaque segment de 52 minutes en débutant… par la fin.

Ils ont aussi insisté sur deux points clefs de l’écriture de BARON NOIR: chaque épisode est composé d’une scène d’emprise (comme celle où Rickwaert, le héros, « retourne » un syndicaliste dans le premier épisode) et un « coup de vice » dans lequel le personnage principal montre sa capacité à aller jusqu’au bout pour atteindre son objectif.

Mobilisés actuellement sur l’écriture de la seconde partie de la saison 2 de BARON NOIR,  ERIC BENZEKRI et JEAN-BAPTISTE DELAFON ont ensuite répondu aux questions de l’assistance… avant de replonger dans un récit qui s’annonce, une fois encore, retors et haletant.

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