Du pitch au traitement : l’atelier de développement de long-métrage.

L’atelier “Du pitch au traitement”, animé par Laetitia Kugler, s’est terminé le 9 Janvier dernier. Après un départ sur les chapeaux de roues (retrouvez l’article ici), l’atelier a connu un déroulement très spécial en cette année étrange, et s’est conclu devant la froideur d’un écran d’ordinateur, mais avec des projets désormais solides.

Les participants attentif aux conseils de Laetitia Kugler
Les participants attentifs aux conseils de Lætitia Kugler

Après la première séance qui était dédiée aux pitchs de départ et à la direction à prendre, la deuxième séance a vu les participant.e.s proposer une structure de leur récit, avec pour modèle un canevas type proposé par l’intervenante. Cet exercice a été plus que salutaire car, si les pitchs sont souvent des idées plus ou moins complètes, la structure a permis à tout le monde de véritablement définir, voire de découvrir son histoire, avec un début, un milieu et une fin.

L’atelier ayant pour credo de faire participer tout le monde, à chaque séance, une fois que Lætitia a eu fait ses remarques, la parole est laissée au reste des participant.e.s. La construction de l’histoire de manière collégiale offre à chacun.e l’opportunité de recueillir des points de vue très différents et donc de construire une histoire pouvant potentiellement toucher une audience plus large. Mais il faut bien avouer que parfois, la chose est déroutante… La direction que les participant.e.s avaient initialement en tête peut parfois s’en trouver ébranlée, et la confiance dans l’idée de départ émoussée ! Des éléments du projet peuvent s’en trouver chamboulés, d’autres renforcés. C’est le jeu de ce type d’atelier, censé générer du débat, toujours dans la bonne humeur et constructif, argumenté. Et au final, l’histoire en ressort souvent grandie !

Prise de notes
Chaque participant faisant des propositions d’amélioration, la prise de notes est indispensable.

La V1 du traitement: une étape difficile !

Pour la troisième séance d’Octobre 2020, les participant.e.s devaient produire un synopsis. Le principe : synthétiser l’histoire dans un texte entre 5 et 10 pages, en faisant en sorte que le/la lecteur.rice comprenne les personnages et leurs enjeux.

Exercice difficile s’il en est, le synopsis est un passage obligé pour définir les points indispensables de l’histoire. ll permet également de ne pas s’égarer lors d’une présentation du projet. Lætitia en a profité pour envisager avec les participant.e.s la possibilité d’une trame secondaire à développer afin de renforcer le récit.

Séance par ZOOM (Novembre 2020)
Le COVID aura finalement eu raison de la tenue en présentiel de l’atelier.

Au cours de la séance suivante, les choses sérieuses commençaient : il a fallu faire la première version du fameux traitement. L’exercice fut difficile pour tout le monde, mais payant ! Les progrès dans l’histoire de chacun.e ont été plus que palpables, ce qui fit le bonheur de tous et particulièrement de Lætitia, qui vit le travail du groupe porter ses fruits.

Puis, lors de la séance finale du 9 Janvier 2021 (malheureusement de nouveau sur ZOOM), les participant.e.s arrivèrent avec un premier dossier de présentation, comprenant la V2 du traitement, ainsi que la première version de la note d’intention d’écriture. Le bout du tunnel ? Pas tout à fait, car il y aura toujours des choses à modifier, à fignoler, à revoir… C’est ça l’écriture, remettre l’ouvrage sur le métier pour toujours essayer de faire mieux !

Au final, les huit projets des participant.e.s ont connu une incroyable évolution, et il appartient maintenant à chacun.e de continuer le travail.
Rien n’empêche pour autant les participant.e.s de commencer à faire valoir et connaître leur travail. Pour ce faire, une plaquette de l’atelier a été réalisée (que vous pouvez retrouver ici), contenant les pitchs retravaillés des projets, et ce à destination des producteurs.

L’atelier est terminé, mais le véritable travail commence…

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